Interrogée par les enquêteurs, la conductrice du car scolaire qui a heurté jeudi un train à Millas (Pyrénées-Orientales) a assuré que les barrières du passage à niveau étaient "levées".
16 décembre 2017 à 18h26
Le procureur précise toutefois que "le bloc d'articulation de la barrière endommagé dans l'accident était en position fermée" après l'accident. L'enquête devra déterminer si cette position fermée est "la résultante de l'accident" ou si la barrière était effectivement fermée. (AFP)
Selon les premiers éléments de l'enquête, le car scolaire qui a percuté un train, jeudi à Millas, "était en mouvement à 12km/h" au moment du choc, comme l'indique le tachygraphe du véhicule. "Nous allons, à l'aide d'un drone, refaire la scène telle que la conductrice du car l'a vue, reconstituer la circulation peu de temps juste avant l'accident", a déclaré le procureur de la République.
Une jeune fille qui se trouvait dans un second autocar, qui suivait celui percuté par le TER, au moment du drame a témoigné: "On a vu le train arriver, mais les barrières ne se sont pas baissées, il n'y avait pas de feux clignotants, raconte la collégienne à France 3, deux jours après le drame. C'est là que le train et l'autocar se sont percutés. Ça a fait un gros bruit. Quand on a vu nos camarades de classe, on a pleuré, parce qu'ils étaient tous en sang"
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