Blocage du dépôt pétrolier d’Haulchin ce lundi, après la fin des opérations escargot

Les routiers CGT et FO ont entamé ce lundi un mouvement reconductible contre la réforme du Code du travail. Après avoir bloqué la plateforme de Dourges et organisé une opération escargot sur l’A1, les routiers ont rejoint Arras en fin de matinée, et bloqué différents points d’entrée de la ville. Une deuxième opération escargot a eu lieu sur l’A2 au niveau de Prouvy, direction la Belgique. D’autres grévistes ont bloqué le centre des transports de Roncq, avant de mener à leur tour une opération escargot cet après-midi jusqu’à Dourges. Dans la soirée, la CGT et Solidaires ont entamé le blocage du dépôt pétrolier d’Haulchin après le départ de la gendarmerie.
Menacés de blocages, les dépôts pétroliers d’Haulchin et de Saint-Pol-sur-Mer étaient gardés par les gendarmes ce lundi dans la journée.
À Haulchin, près de Valenciennes, le dépôt pétrolier était gardé par les gendarmes. La CGT et Solidaires ont tenté le blocage tôt dans la matinée. Mais, à 6 heures, ils ont préféré renoncer. Les gendarmes ont fini par quitter le dépôt pétrolier et les syndicats en ont profité pour le bloquer vers 19 heures. Le barrage s’est érigé, constitué de pneus, de palettes et de quelques branchages, face à la police nationale qui constatait l’opération.

Déterminés, les salariés avaient l’intention de rester aussi longtemps que possible. Au départ, ils étaient une trentaine. Des renforts sont peu à peu arrivés dans la nuit. À 21 h 30, ils étaient une cinquantaine. Parmi les présents, Charles Lemoine, le maire communiste de Rœulx, situé à 10 kilomètres, et deux de ses adjoints. « On est venu les soutenir, comme à chaque fois. Il faut que les élus soient aux côtés des salariés. »

Pour rappel, le blocage du dépôt pétrolier d’Haulchin avait duré près de six jours au printemps 2016.