Publié : 6 octobre 2017 à 16h46 par La rédaction

Burn out mortel : elle décède après avoir fait 159 heures supplémentaires en un mois

MONA FM
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TROP PLEIN - Quatre ans après le décès d'une jeune journaliste japonaise qui n'avait eu que deux jours de repos dans le mois qui a précédé sa mort, la chaîne de télévision qui l'employait a rendu publique l'affaire sous la pression de ses proches. Ces derniers demandaient que des mesures soient prises afin d'éviter de nouveaux drames.

C'est une affaire qui met à nouveau en lumière le problème du "karoshi", ou mort par excès de travail, dans un pays connu pour ses journées de labeur interminables. Miwa Sado, journaliste de 31 ans, a été retrouvée morte dans son lit en juillet 2013, tenant son téléphone portable serré dans une main, selon des médias. Sa mort a été causée par un nombre excessif d'heures supplémentaires, avaient conclu les autorités japonaises un an après son décès.

La jeune femme, qui avait couvert les élections de l'assemblée de la ville de Tokyo en juin 2013, suivies en juillet d'élections sénatoriales, avait accumulé 159 heures supplémentaires en un mois, avec seulement deux journées de repos.

Quatre ans après son décès, la chaîne de télévision publique japonaise NHK vient de rendre l'affaire publique sous la pression des parents de la jeune femme qui demandaient que des mesures soient prises afin d'éviter de nouveaux cas. Si l'affaire est gênante pour la NHK, c'est qu'elle a fait ouvertement campagne contre cette pratique en relayant des drames identiques survenus dans d'autres entreprises.