Publié : 18 mars 2018 à 8h05 par La rédaction
DAVID HALLYDAY parle dans le Parisien ce matin "C'est mon père il est normal que j'ai un droit de regard"
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" (...) C’est mon père, je trouve ça normal d'avoir un droit de regard sur l'utilisation de son oeuvre. Avec une telle carrière, c’est normal que son fils, sa fille comme ses deux autres petites filles aient un droit de regard dessus. C’est la logique même, je ne vois pas dans quel pays ce ne serait pas logique. Et aussi parce que je suis musicien.
Il m’a toujours fait écouter ses albums avant qu’ils sortent, au moins en partie. (...)
J’ai écouté deux titres se son dernier album avec lui dans une voiture. C’était au stade de maquette. C’était bien ce qu’il avait fait. Sa voix était incroyable, mais ce n’est pas une découverte. C’était une force de la nature, l’amour de chanter et de faire de la musique a été salvateur pour lui jusqu’au bout. C’est là qu’il était le mieux, il était plus à l’aise sur scène que dans sa vie personnelle. (...)
La perte de quelqu’un qu’on aime est déjà difficile. Ce qui m’a sauvé authentiquement, c’est de voir ce rassemblement lors de ces obsèques. Cela m’a rendu plus fort à ce moment-là, l’amour du peuple, c’était aussi sa famille, avec ses hauts et ses bas. Vivre ces moments insupportables, on aurait voulu que ce soit quelque chose de privé, en tout cas sans la télé, mais avec du recul, cela a été méga puissant pour Laura et moi et cela nous a donné de la force.
C’était de l’amour pur, inconditionnel, c’est tellement rare… Quand le peuple arrive à se rassembler comme ça, c’est magique.
(...) Il me manque terriblement, il y a des hauts et des bas, des moments où je me sens fort, des moments où je me sens moins fort. Dans ces moments, je pense à lui et cela me donne de la force."