Publié : 5 septembre 2017 à 18h42 par La rédaction

Disparition de Maëlys : des fouilles chez le suspect,

MONA FM
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L'enquête sur la disparition de Maëlys s'accélère ce mardi en Savoie. Des fouilles ont été menées au domicile, de N.L., le suspect âgé de 34 ans, mis en examen et écroué pour enlèvement et séquestration.

L'enquête sur la disparition de la petite Maëlys rebondit ce mardi. D'importants moyens d'investigation ont été déployés autour du domicile de la famille du suspect, où ce dernier vivait à Domessin (Savoie).

Cet homme de 34 ans, dont les initiales sont N.L., a été mis en examen et écroué pour «enlèvement et séquestration». Depuis le départ, même s'il a finalement reconnu que la fillette était montée à l'arrière de sa voiture, il nie toute implication dans son enlèvement. Selon les enquêteurs, le mis en examen a semblé adapter son récit à chaque nouvel élément à charge.



Ce mardi, dans le cadre d'une vaste opération menée par la police technique et scientifique, des perquisitions et même des fouilles ont été menées à l'aide de chiens de la gendarmerie pour sonder le terrain attenant au domicile de N.L. Les deux juges d'instruction chargés de l'enquête se sont rendus sur place. Par ailleurs, huit plongeurs sondaient encore ce mardi de nouveaux points d'eau.


«Aucun lien proche ou lointain avec le suspect»

Les parents de la petite fille se sont eux constitués partie civile mardi, et ont tenu à préciser «qu'aucun lien proche ou lointain n'a existé ou n'existe entre le père de Maëlys et l'actuel mis en examen écroué». Des informations erronées avaient circulé la semaine dernière.

Le suspect, arrivé sur le tard au mariage, avait initialement été placé en garde à vue parce qu'il s'était absenté, durant la fête, à un moment pouvant correspondre à celui de la disparition de la fillette de 9 ans, selon le parquet. Il a depuis expliqué qu'il s'était alors rendu chez lui pour changer un short taché de vin, jeté ensuite à la poubelle, car trop vieux et trop sali. Selon son avocat, Me Bernard Méraud, cet aller-retour, confirmé par la mère du suspect, «est antérieur au moment de la constatation de la disparition de la fillette», vers 3h du matin.

 

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