Publié : 26 février 2018 à 10h48 par La rédaction
Édouard Philippe écarte une "privatisation" de la SNCF et une réforme des "petites lignes"
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Alors qu'il fonctionne de moins en moins bien, ce service public coûte de plus en plus cher aux Français. Le statu quo n'est pas une option, car il menace le service public. Trop longtemps, on n'a pas osé réformer la SNCF".
"Notre réseau est dans un état de vétusté avancé", a déclaré le Premier ministre, Edouard Philippe. "Ce ne sera pas une réforme des petites lignes : je ne suivrai pas le rapport Spinetta sur ce point". "Le train supprimé au dernier moment, le stress d’arriver en retard au travail, l’angoisse de ne pas être à l’heure pour la sortie de la crèche… On a laissé vieillir notre système ferroviaire et les Français subissent, au quotidien, la dégradation de la qualité du service (...) La dégradation du service public est allée de pair avec un endettement vertigineux de la SNCF. Pour rembourser les seuls intérêts, la SNCF doit payer chaque année 1,5 Md€ : cet argent va aux banques, il ne rend aucun service public".
Edouard Philippe assure que le gouvernement "ne prépare pas la privatisation de la SNCF", qui va devenir une "société nationale à capitaux publics".