Publié : 13 mars 2018 à 10h15 par La rédaction
GRÉVE :22 mars dans toute la France Cheminots Avion ...etc
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Les appels à la grève pour le jeudi 22 mars se multiplient. Après les cheminots et les fonctionnaires, ce sont les pilotes de Hop!, qui lancent un appel au débrayage à la veille de celui prévu par leur collègues d'Air France.
Trois syndicats de pilotes de Hop! appellent désormais à la grève le jeudi 22 mars. C'est également la date choisie par les syndicats SNCF pour protester contre le projet de réforme du ferroviaire, et par les fonctionnaires contre la réforme du service public. Tandis que le lendemain, ce sont les pilotes d'Air France qui ont prévu de débrayer.
Chez Hop!, le FUC, 3e syndicat de pilotes de la filiale d'Air France, appelle à prendre le piquet les 22 et 23 mars prochains, pour protester contre la "guerre d'usure" qu'est devenue la négociation d'un nouvel accord d'entreprise, a-t-il annoncé samedi.
Des revendications bien distinctes chez Air France et Hop!
Le lendemain, une grève est prévue chez Air France, à l'appel d'une large intersyndicale. Les revendications y sont centrées sur les salaires. Tandis que les syndicats de Hop! plaident pour de meilleures conditions de travail. Par exemple que les pilotes ne puissent plus travailler six jours d'affilée "plusieurs fois dans le mois", mais cinq jours.
Les syndicats SNCF, de leur côté, vont protester à l'appel des quatres principaux syndicats de la compagnie ferroviaire contre la réforme qui prévoit notamment la suppression du statut de cheminot.
Enfin les fonctionnaires se mobiliseront à l'appel de sept syndicats. Ils veulent dénoncer le gel du point d'indice, les suppressions d'emploi, la restauration du jour de carence, mais aussi les annonces du gouvernement de février, à savoir : un recours accru aux contractuels, à la rémunération au mérite ainsi que la possibilité de "plans de départs volontaires" inédits dans la fonction publique.
En visite officielle en Inde ce week-end, le président Emmanuel Macron a redit sa détermination à continuer de réformer la France en profondeur. "Ça ne s'arrêtera ni demain, ni le mois prochain, ni dans les trois mois", a-t-il déclaré.