Publié : 21 octobre 2017 à 13h34 par La rédaction
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, annonce l'utilisation de l'article qui permet de suspendre l'autonomie d'une région et demande des élections dans les 6 mois
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Le conseil des ministres extraordinaire s'est réunit à 10h et doit annoncer dans la journée de samedi comment il veut reprendre le contrôle de la région autonome de Catalogne qui se dirige vers la sécession
Le roi d'Espagne est intervenu dans cette crise, la pire qu'ait traversée le pays depuis la fin de la dictature de Francisco Franco en 1975, en assurant vendredi que l'Etat saurait faire face à cette "tentative inacceptable de sécession (...) avec ses institutions démocratiques légitimes".
Logiquement, Madrid devrait prendre le contrôle de la police régionale, les Mossos d'Esquadra, dont le chef a été inculpé de sédition pour ne pas avoir empêché un référendum d'autodétermination le 1er octobre.
Tous sont conscients de la mobilisation populaire que risque de susciter la suspension des prérogatives d'une région très jalouse de son autonomie, même si la population est divisée sur la question de l'indépendance.
Une grande manifestation est d'ailleurs prévue à 17H00 à Barcelone pour réclamer la libération de deux leaders indépendantistes.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, annonce l'utilisation de l'article 155 de la Constitution, qui permet de suspendre l'autonomie d'une région.
"Ce n'était pas notre souhait", assure-t-il. "Aucun gouvernement d'aucun pays démocratique ne peut accepter qu'on ignore la loi. Si la Catalogne devenait indépendante, elle devrait sortir de l'Union européenne et serait donc soumise aux droits douaniers. Nous parlons d'une économie pour laquelle le commerce extérieur représente plus de 50% du PIB.Des sièges sociaux et fiscaux d'entreprises ont été déplacés dans plus de 1000 cas. Mon gouvernement souhaite la tenue de nouvelles élections en Catalogne dans les 6 mois. "