Publié : 17 octobre 2017 à 12h05 par La rédaction
Le Parcours du TOUR DE FRANCE 2018 Regardez
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Dévoilé au Palais de Congrès de Paris devant près de 4000 spectateurs, le parcours
de la 105e édition du Tour de France, qui se tiendra du 7 au 29 juillet prochains, varie
les formats et les modalités de la course. L’audace est invitée sur toutes les étapes !
• Parmi les temps forts et nouveautés de la carte 2018, les tremblements sur les pavés
de Roubaix s’étaleront sur 21,7 km, le peloton montera au Plateau des Glières sur
l’étape du Grand-Bornand, retournera à l’Alpe d’Huez et se lancera dans les Pyrénées
dans une étape de montagne de seulement 65 kilomètres. La dernière explication entre
les favoris se fera contre la montre, sur les routes particulièrement escarpées du Pays
Basque.
Avec à peine plus de 3300 kilomètres à parcourir, le Tour de France 2018 se classe parmi les
plus courts du XXIe siècle. Cette distance inhabituelle résulte avant tout d’une proposition
assumée par Christian Prudhomme aux coureurs, qui seront amenés à bâtir sur ces nouveaux
terrains : « Nous avons surtout voulu privilégier la variété des étapes et des routes qui pourront
se révéler décisives. Faire dialoguer des cols mythiques avec des ascensions inédites ou des
formats ultra-dynamiques, c’est la vision d’un cyclisme inspiré que nous appelons de nos
voeux ». De fait, les innovations imaginées pour la 105e édition pourraient faire jaillir des idées
chez les audacieux du peloton, qui sera réduit à 176 coureurs au départ de la Vendée et des
Pays de la Loire. Le séjour breton prévoit par exemple une accumulation de casse-pattes
avant de rallier Quimper, puis le lendemain une double-ascension de la côte de Mûr-deBretagne… le tout pimenté par de nouvelles bonifications distribuées dans le final des étapes
de la première semaine. Le décor est bien posé pour que les favoris puissent s’opposer et se
départager avant même l’entrée dans la montagne, en particulier sur les pavés de Roubaix,
qu’ils pourront exploiter sur une distance de 21,7 km pour faire la différence.
Les débats prendront encore de la hauteur en attaquant les Alpes. Si l’on croit jouer en
territoire balisé au Grand-Bornand, c’est sans compter sur la découverte du Plateau des
Glières, que les coureurs atteindront après une raide montée… et deux kilomètres sur une
voie non bitumée. Le lendemain, les coureurs ne découvriront pas seulement la station de la
Rosière, mais aussi en chemin le col du Pré, propice à des coups d’éclat. La séquence alpestre
sera conclue sur un classique du genre, avec une arrivée à l’Alpe d’Huez qui pourrait être le
théâtre de revanches et de rebondissements. Les échanges d’amabilités se poursuivront
ensuite du côté de l’aérodrome de Mende et pourquoi pas à Carcassonne, qui fera suite au
franchissement du Pic de Nore (1205 m). Dans les Pyrénées, les sprinteurs auront
certainement droit à une explication musclée du côté de Pau, mais la parole sera bien donnée
aux grimpeurs, dans tous les registres imaginables : les baroudeurs à Luchon ; les plus
explosifs sur la plus courte étape en ligne (65 km) programmée depuis la disparition des demiétapes, avec arrivée inédite au col de Portet (2215m) ; les plus endurants sur les 200 km
séparant Lourdes de Laruns via l’Aspin, le Tourmalet et l’Aubisque ; et enfin les meilleurs
rouleurs d’entre eux sur le « chrono-toboggans » dessiné dans les reliefs du Pays Basque.
Jusqu’à ce rendez-vous crucial à 24h de l’arrivée à Paris, les places seront encore à prendre…