Publié : 29 mars 2018 à 11h18 par La rédaction
On connait un peu plus sur le TRUST de Johnny Hallyday ce matin dans Liberation
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Libération dévoile ce matin les détails sur le "trust" qui détient l'héritage de Johnny Hallyday, au centre de l'audience prévue vendredi devant le tribunal de grande instance de Nanterre.
Cette entité de droit californien a été constituée par le chanteur en juillet 2014, trois ans et demi avant sa mort. Elle récupère alors "tout ce qu'il possède, à l'exception notable des biens immobiliers situés en France", indique le quotidien.
Ce trust, appelé JPS (pour Jean-Philippe Smet), a pour objet selon ses statuts consultés par Libération de maintenir pour Laeticia un niveau de ressources "conforme au niveau de vie auquel [Johnny Hallyday] et Laeticia ont été habitués durant leur vie commune", quitte à entamer le patrimoine. Les statuts prévoient par ailleurs comment est financée l'"éducation (...) scolaire, artistique ou autre" des deux filles, Jade et Joy.
Selon Libération: "Les choses sérieuses ont vraiment commencé avec la désignation d’un nouveau trustee en lieu et place du chanteur décédé. Là encore, les statuts sont clairs :
«Tout trustee aura le droit de désigner un ou plusieurs trustees, qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale, afin d’intervenir à ses côtés en qualité de co-trustee ou de lui succéder en tant que trustee.» Jusqu’ici, l’avocat de la veuve est resté flou sur l’identité de l’élu, se contentant d’expliquer qu’il s’agissait d’«une des plus importantes banques américaines dont la légitimité et l’indépendance sont incontestables».
Si Laeticia venait à disparaître, l’ensemble reviendrait aux deux filles adoptées par le couple, Jade et Joy, et le cas échéant aux enfants de ces dernières, à travers un entrelacs de «sous-trusts» et autres «trusts de descendants».
Conformément au testament laissé par Johnny, les statuts précisent que le chanteur ne prend aucune «disposition» concernant ses aînés, David Hallyday et Laura Smet, «à qui il a fait des donations par le passé».
David Hallyday et Laura Smet, se sont lancés dans une procédure pour faire reconnaître qu'ils ont été lésés par les dispositions testamentaires. Ils arguent qu'ils sont déshérités, ce qu'interdit le droit français.
De leur côté, les représentants de la veuve du chanteur, Laeticia Hallyday, et de ses deux filles font valoir la loi américaine, qui permet de léguer librement ses biens. Le TGI avait intimé à ces derniers de produire le testament, de divulguer le "périmètre" précis des avoirs du trust monté pour bénéficier à la dernière épouse et aux filles de Johnny Hallyday, et de révéler "le nom du ou des trustees" (gestionnaires du trust).
D'après Libération, l'audience de vendredi risque de frustrer les avocats de David Hallyday et Laura Smet. "Depuis le décès du premier titulaire du poste, aucun trustee n'a été déclaré", avance le journal, qui pense que "ce petit jeu du chat et de la souris peut durer encore longtemps".
L'avocat de Laeticia Hallyday, Ardavan Amir-Aslani, avait affirmé à Paris Match qu'aucun membre de la famille de la veuve n'avait de rôle dans le trust.