Voici les hypothèses des autorités au 7 janvier si le virus repart à la hausse

Les autorités redoutent l’arrivée d’une troisième vague après les fêtes de fin d’année. La pression sur les hôpitaux est toujours très forte. Trois régions inquiètent le gouvernement : le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et les Alpes-Maritimes. Un nouveau conseil de défense est programmé mardi 29 décembre. Des mesures restrictives seront à l’étude pour les régions les plus touchées par le virus.

« Le moment de vérité ce sera le 7 janvier. C'est à cette date que l'on devrait connaître l'impact des fêtes de noël sur les chiffres de l'épidémie », anticipe un conseiller ministériel dans le Parisien ce matin. Les choses sérieuses pourraient donc véritablement commencer à partir de ce moment-là. Le 7 janvier c'est aussi la date annoncée par le gouvernement il y a deux semaines pour la réouverture des lieux culturels. Sauf que désormais au ministère de la Culture on ne parle plus de réouverture, mais de date de « revoyure ».

Certains demandent un reconfinement de tout le territoire jusqu’au 20 janvier au moins pour arriver à 1 000 cas par jour. D’autres préconisent des confinements locaux pour les zones les plus touchées, comme la région Grand-Est. C’est le cas des maires de Reims (Marne), Arnaud Robinet, et de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Mathieu Klein. Dans cette ville, le taux de contamination est de 7 pour 100 tests, contre 4.6 pour la moyenne nationale. Le couvre-feu est toujours en vigueur jusqu’au 20 janvier minimum dans tout l’Hexagone, il pourrait être prolongé.

La date de réouverture des bars, restaurants, voire des cinémas et des théâtres pourrait, elle, être repoussée