Publié : 24 avril 2018 à 18h12 par La rédaction

Football : mort d’Henri Michel,

MONA FM
Crédit : 5adf57ad20baa2.64426642.JPG

A 38 ans, il avait déjà tout connu, la gloire de joueur au FC Nantes, le titre olympique comme sélectionneur et le banc des Bleus en demi-finale de Coupe du monde. Henri Michel avait, depuis 30 ans, exporté sa science du football en Afrique cependant que le football français lui tournait le dos. Mais il s’est souvenu, mardi 24 avril, de l’un de ses monuments, mort à l’âge de 70 ans.
La semaine précédente, le FC Nantes, qui fêtait ses 75 ans, l’avait célébré parmi d’autres grands anciens. Lui avait été élu « légende des légendes » par les supporteurs mais il n’était pas là, sur la pelouse de La Beaujoire, au milieu des grands anciens de Marcel-Saupin, l’enceinte des Canaris des meilleures années. C’était trois jours avant de s’éteindre lundi soir à Aix-en-Provence, où il avait débuté.


Avec Nantes, il avait régné sur le football français avant l’émergence d’un autre Michel. Nantes disputait à Saint-Etienne la préférence des amateurs de football et l’on pouvait être à la fois l’un des meilleurs joueurs du pays et l’homme d’un seul club : capitaine à 22 ans, Henri Michel porta le maillot nantais de 1966 à 1982, 640 matches au total. A Marcel-Saupin, où « son » FC Nantes resta près de cinq ans invaincus (92 matches de 1976 à 1981, le record tient toujours), il remporta trois titres de champion de France (1973, 1977, 1980) et une Coupe de France (1979).