Publié : 28 février 2021 à 17h00 par La rédaction

"Le couvre-feu fonctionne très bien en France" se félicite Jérôme Salomon

MONA FM
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C'est une séance d'autosatisfaction à laquelle se livre ce matin dans le Journal du Dimanche le directeur général de la Santé Jérôme Salomon expliquant que "le couvre feu mis en place en France fonctionne très bien et intéresse même nos voisins européens" : « La situation est évidemment très tendue » mais « le gouvernement a pris des mesures de freinage fortes en particulier avec le couvre-feu. Ce dernier fonctionne très bien », juge le responsable dans le JDD.

Cette mesure « répond bien à la problématique des rassemblements privés et intéresse d'ailleurs beaucoup nos voisins qui ont été surpris de ses effets », a poursuivi Jérôme Salomon, alors que le couvre-feu à 18h a été mis en place mi-janvier sur l'ensemble de la métropole.

Quant au confinement local le week-end - inauguré samedi dans la région de Nice et autour de Dunkerque -, « nous allons étudier ce que donne (cette mesure) mais nous savons, au vu de l'exemple en Guyane que cela fonctionne », a poursuivi le DGS, estimant que «ce sont des mesures difficiles mais (qui) ont un vrai impact».

Interrogé sur l'éventualité de mesures plus larges, Jérôme Salomon a estimé qu'outre des mesures possibles au niveau des départements, « des régions pourront aussi être concernées par des mesures plus strictes. Et si la situation s'aggrave vraiment, l'ensemble du territoire pourra être concerné ».

« Le variant britannique est majoritaire sur le territoire français (53% des cas selon les derniers résultats) », a relevé Jérôme Salomon. Pour autant, « on peut encore éviter le confinement si tout le monde se mobilise », a-t-il ajouté. « C'est l'arme absolue quand la courbe explose, mais c'est une arme très lourde », a-t-il insisté, évoquant un « dernier recours ».

À la veille de la rentrée scolaire dans plusieurs régions, dont l'Île-de-France, Jérôme Salomon a aussi affirmé que le protocole sanitaire « très strict » dans les établissements scolaires « fonctionne » et que « le déploiement massif des tests salivaires » allait encore le « renforcer ».

En outre, il évalue une « immunité collective » (taux minimum de personnes immunisées pour qu'une épidémie s'éteigne) à 80%. « Aujourd'hui, entre 15 et 20% de la population française est immunisée et 5% est vaccinée » a-t-il relevé.