Publié : 27 décembre 2017 à 11h28 par La rédaction
le gouvernement s'apprête-t-il à être plus sévère avec les chômeurs ?
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Le “Canard enchaîné” révèle dans sons édition du 27 décembre une note confidentielle révélant que la réforme de l’assurance-chômage comprendrait un durcissement des sanctions.
La négociation sur la réforme de l'assurance-chômage ne débutera que le 11 janvier, mais le Canard enchaîné est déjà sur le coup. Dans son édition du 27 décembre, l'hebdomadaire révèle une note confidentielle du ministre du travail qui envisagerait d'ores et déjà de durcir certaines sanctions.
Une réduction des allocations de 50 % pendant deux mois
En effet, plusieurs critères jugés témoigner d'un manque de bonne volonté de la part de l'allocataire pour trouver du travail seraient sanctionnés par la réduction des allocations de 50 % pendant deux mois : une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d’emploi jugées raisonnables. De plus, s'il y a récidive dans ce domaine, les allocations seraient tout bonnement supprimées pendant deux mois également. Dans la loi actuelle, pour les mêmes motifs, l'allocation peut être réduite de 20% pour une durée de deux à six mois.
C'est Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef, qui signe ce rapport. Les partenaires sociaux seront appelés à négocier cette réforme à partir du 11 janvier. Mais la parution inopinée de ce rapport doit déjà les avoir mis en alerte. Pierre Gattaz, le patron du Medef, avait plaidé en octobre dernier pour un contrôle accru des chômeurs, à fréquence "journalière" ou "hebdomadaire", suscitant une polémique. Le Canard évoque pour sa part un "rapport d’activité mensuel" qui devrait être rempli par le demandeur d'emploi, listant toutes ses démarches.
L'opposition vent debout
Plusieurs personnalités d'opposition critiquent déjà les mesures contenues dans cette note confidentielle. "Le gouvernement veut précariser davantage les demandeurs d'emplois, les surveiller, baisser leurs indemnités, les rayer des listes. C'est inacceptable ! Lutter contre les chômeurs, ce n'est pas lutter contre le chômage !", a réagi le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.
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