Publié : 31 janvier 2016 à 10h24 par La rédaction

Renault va sortir sa nouvelle version de la 4L

MONA FM
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FICTION RENAULT 4 – Mars 2016. Le torchon brûle depuis plusieurs mois entre Renault et Nissan. Le japonais souhaite renforcer sa participation dans le capital de l’ex-régie. Ce que refuse l’État français, actionnaire majoritaire. Après un bras de fer houleux entre Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, et Carlos Ghosn, les deux marques décident d’un commun accord de briser leur alliance. La pression du Japon aura été trop forte. L’annonce fait l’effet d’une bombe à l’ouverture du salon de Genève. Mais elle attire d’emblée les convoitises. Le premier à dégainer sera Sergio Marchionne, administrateur du Groupe Fiat. Ce dernier, à l’origine du rapprochement entre Fiat et Chrysler, cherche à pérenniser son colosse aux pieds d’argile. Bien que la division Jeep, grâce au triomphe du Renegade, nivèle les ventes du groupe vers le haut, le succès reste fragile. D’où la volonté de l’industriel italien de multiplier les coopérations.

Sur le stand Renault du salon suisse, Marchionne n’hésite pas à solliciter Carlos Ghosn. Et de lui rappeler qu’il y a une trentaine d’année, Jeep appartenait à Renault. À l’époque, le rapprochement entre les deux entités s’était soldé par un échec. Mais les temps ont changé. La mode est aux SUV et le Renegade se vend comme des petits pains. Sergio propose à son homologue de tirer profit de la base technique de son petit 4×4, pour commercialiser un modèle rebadgé Renault. Le patron du constructeur français lui fait remarquer qu’il dispose déjà d’un SUV urbain dans sa gamme : le Captur. Quel intérêt à disposer de deux modèles sur un même segment, au risque de les cannibaliser ? À la fin de cet entretien cordial, Monsieur Ghosn remerciera poliment Monsieur Marchionne, avant de rentrer à Paris.

Les mois s’enchainent pour Renault qui s’isole de plus en plus depuis sa séparation avec Nissan. Emmanuel Macron met la pression sur les dirigeants pour se rapprocher d’un autre constructeur, et encourage les coopérations. De son côté, Carlos Ghosn somme les troupes du marketing de pondre l’idée de génie qui sortira Renault de l’ornière. Après de nombreuses séances de brainstorming, une tendance se détache. La vague du néo-rétro est évoquée. Face au succès des Mini et autre Fiat 500, pourquoi ne pas exhumer un ancien modèle Renault à succès ? La direction ne tardera pas à arrêter son choix sur la 4L, véritable mythe du losange. En clair, la mieux à même de séduire les nostalgiques des sixties.