Publié : 29 mars 2018 à 20h21 par La rédaction

Un papier remet en cause le Trust et le testament de Johnny Hallyday fournit par l'avocat de Laeticia Hallyday ?

MONA FM
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La semaine dernière, l’avo­cat de Laeti­cia Hally­day avait élevé la voix dans la presse pour défendre sa cliente. Aujourd’­hui, certaines de ses affir­ma­tions sont remises en doute avec la révé­la­tion des statuts des diffé­rents trusts de Johnny.
Ce n’est plus une surprise. Depuis le 12 février, date à laquelle Laura Smet a mis en lumière le testa­ment de son père sur lequel ni elle, ni son frère n’ap­pa­raissent, chaque jour est syno­nyme de rebon­dis­se­ment. Après l’of­fen­sive média­tique lancée contre Laeti­cia Hally­day, à coup de lettre post­hume envoyée par la fille du rocker à son père décédé, de témoi­gnages égra­ti­gnant l’image de la veuve ou de sorties du silence de Sylvie Vartan et Natha­lie Baye (les mères respec­tives de David Hally­day et Laura Smet), la justice a été invi­tée dans l’af­faire.

Le 15 mars dernier, le tribu­nal de Nanterre était le théâtre du tout premier acte d’une longue bataille juri­dique. Une guerre qui confronte Laeti­cia Hally­day, dési­gnée comme unique léga­taire de son époux, à ses beaux-enfants, lésés par leur père et prêts à tout pour faire valoir leur droit français. Lors de cette première audience, les avocats des deux aînés ont exigé un report de l’évé­ne­ment afin de consul­ter les dernières pièces envoyées par les défen­seurs de Laeti­cia. Rendez-vous est pris le 30 mars. Huit jours avant ce nouvel épisode du procès, Maître Amir-Aslani, l’avo­cat de la maman de Jade et Joy, avait accordé un entre­tien à Paris Match. Une inter­view dans laquelle certaines de ses paroles sont aujourd’­hui forte­ment remises en doute.

Les statuts des trusts de Johnny Hally­day dévoi­lés, la parole de l'avocat de Laeti­cia remise en doute
Ce jeudi 29 mars, Libé­ra­tion consacre une longue enquête concer­nant le trust qui détient l’hé­ri­tage de Johnny Hally­day. Cette struc­ture juri­dique assez compliquée permet, dans le droit cali­for­nien, de trans­fé­rer les actifs du signa­taire à un tiers de son choix. Si le maga­zine « dévoile les montages complexes [de cette] succes­sion entiè­re­ment desti­née à Laeti­cia et à ses filles », il révèle aussi que le défen­seur de la veuve aurait omis quelques préci­sions dans les colonnes de Paris Match.

La semaine passée, Me Amir-Aslani a assuré que le train de vie de Laeti­cia Hally­day allait être « forcé­ment réduit », notam­ment puisque son époux ne pourra plus faire de tour­née. À ce sujet, Libé­ra­tion indique que « les statuts du trust […] stipulent au contraire que le stan­ding de la veuve doit rester ‘’con­forme au niveau de vie auquel le consti­tuant [Johnny] et Laeti­cia ont été habi­tués durant leur vie commu­ne’’ ». Le trus­tee devra donc « puiser dans le patri­moine » pour main­te­nir le confort qu’a­vait Laeti­cia avant la mort de Johnny.

Autre point sur lequel le quoti­dien se penche, le fait que la belle-mère de Laura et David ne soit « que la béné­fi­ciaire » du trust, qu’elle « n’en a pas le contrôle » et donc que « le droit d’ache­ter ou vendre est le mono­pole du trus­tee », selon son avocat. De son côté, Libé­ra­tion révèle ce qu’é­noncent les statuts. « Laeti­cia peut deman­der au trus­tee de vendre l’une ou la tota­lité [des] rési­dences et les rempla­cer pour une ou plusieurs rési­dences de son choix. »